Julie Bordier
Coach & Praticienne Gestalt à Château-Gontier
Présentation
Je me présente, je m’appelle Julie Bordier, je suis née à St Jean de Maurienne, en Savoie.
Aujourd’hui, je vis en Mayenne.
Mon enfance a été marquée de plusieurs déménagements dû au travail de mon père. A Abidjan les 6 premières années de ma vie, ensuite, les Yvelines, la lorraine, la Normandie, le Nord pas de Calais, le Maine et Loire, et pour finir la Mayenne ou je suis arrivée à l’âge de 16 ans. Donc une enfance mouvementée.
Je me suis mariée et j’ai eu mes 4 plus belles réussites et ma fierté, mes enfants.
Il y a 4 ans, j’ai accompagné ma mère vers l’autre monde, elle était malade d’un cancer du sein. J’ai donc passé son dernier mois de vie avec elle, à son chevet, jusqu’à son dernier souffle.
J’étais très proche de ma mère, un lien très dépendant…
Prise de conscience
Je suis revenue après son décès dans ma vie d’épouse et de maman. Et là, ma vie d’avant m’était devenue inconnue. Je n’arrivais plus à être celle que j’étais, ma vie était devenue la vie de quelqu’un d’autre.
Le décès de ma mère représente un évènement qui a basculé la vie que je menais. Le rôle de maman, et d’épouse que je me suis construite ne collait plus. la vraie JULIE avait envie de sortir et de s’épanouir. Cette prise de conscience m’a réveillé, j’ai compris que la vie est précieuse, et que je dormais dans une habitude de vie, qui me faisait l’impression de vivre comme un zombie.
Le temps du changement
On me dit souvent que j’ai eu du courage, je ne dirais pas cela, je dirais que je n’ai pas eu le choix, mon mental et mon corps ne pouvait plus faire semblant. L’urgence était de changer ma vie, de sortir de ma zone de confort, et de découvrir qui j’étais. Je me suis fondue dans les exigences de tout le monde, et je me faisais passer après, je vivais à côté de mes baskets.
J’ai donc pris la décision de changer mon travail, qui était à ce moment là assistante maternelle dans la MAM que j’avais créée.
Il fallait que je fasse le bilan de ma vie, pro et perso. Donc bilan de compétences, cela m’a redonné confiance en mes capacités oubliées.
J’avais à cœur depuis toujours de me lancer dans l’aide à la personne, surtout dans le rôle du psychologique, chercher ce qui fait que la personne va agir comme ceci ou cela, les mécanismes de croyances. J’étais très curieuse de comment fonctionne une personne. La vie a fait que je n’ai pas suivi le chemin du parcours ( études psy), j’ai laissé la vie me happer et m’emmener là ou elle voulait, et là ou je devais aller. Je suis très reconnaissante de la vie que j’ai menée jusqu’à maintenant, j’ai tellement appris de la vie.
En connaissance de cause, j’ai eu tout ce que j’ai souhaité. Mon passé développemental (mon développement du ventre de ma mère à ma vie d’adulte) m’a bâtie un faux self ( une personnalité construite par rapport au vécu), et j’ai construit ma vie avec mes objectifs que je voulais atteindre selon mes croyances.
Le coaching
J’ai donc entamé un cursus de formation certifiante de coaching, le pouvoir des prises de conscience sur la vie. Cette formation m’a montré que l’être humain a un potentiel magnifique, il a le pouvoir de choisir sa vie, et a d’énormes capacités. Je trouvais que le coaching n’allait pas assez en profondeur dans la réparation des dysfonctionnements, car nous avons tous des dysfonctionnements, comment on réagit face à l’autre, colère, vexation, sympathie, jalousie,……..
La Gestalt
Je suis tombée sur une information sur la Gestalt, c’était une autre approche de la psychothérapie traditionnelle qui met l’humain en première ligne.
Cette thérapie s’intéresse à comment la personne peut créer sa propre vie avec ce qu’elle est véritablement au fond d’elle.
Je dirais que la Gestalt permet le nettoyage des blessures, et permet à la personne de renouer avec sa singularité.
J’ai donc entamé le cursus formation de 3 ans pour devenir praticienne Gestalt.
j’ai terminé cette année et j’ai décidé de poursuivre pendant 2 ans complémentaires.
En psychothérapie Gestalt, il y a cette façon particulière d’accompagner :
- cet amour que l’on met dans le cadre,
- ce lien qui se créé entre le thérapeute et le client,
- sans rapport de force,
- c’est un lien soutenant, aidant, reconnaissant,
- on peut être soi même sans jugement,
- le thérapeute est juste là pour nous.
Je l’ai vécue et je le vis encore, c’est ce lien qui répare.
Je dirais qu’un bon thérapeute réussit là où les parents ont échoué, sans remettre en cause nos parents, ni nous en tant que parents, car on fait ce qu’on peut avec ce que l’on a.