Quand on prend conscience de son fonctionnement, et qu’avec l’aide d’un travail thérapeutique, on change son fonctionnement sans s’en rendre compte, c’est désagréable, on est comme déséquilibré, on marche sur un fil, et on sort de notre zone de confort, on ne maitrise plus, on lâche le contrôle, on ne peut pas faire autrement, car on ne sait pas comment faire, on a juste à laisser être.
J’étais dans un mode combat, lutte, avec ce contrôle d’aller au contact des personnes pour aller chercher quelque chose dont j’avais certainement besoin, aujourd’hui, ce fonctionnement, je n’y arrive plus.
Je suis dans ma fragilité, et ma vulnérabilité, mes émotions se lâchent, mes sensations s’ouvrent, et je commence à être vrai, juste moi, et pas ce déguisement, ce rôle qu’il faut avoir dans cette société, selon mes croyances, bien évidemment.
Je pars bientôt à mon résidentiel de ma 4ème année, je vais revoir mes amis gestaltistes, et j’ai peur, peur, car je ne sais pas qui je vais être. Je serais moi-même, mais sans contrôle, je vais pour une fois poser mes limites, que je ne soupçonne pas, je vais vivre une expérience nouvelle, et on verra bien, j’ai confiance, l’amour inconditionnelle commence à faire son chemin vers moi, ça fait du bien d’apprendre à s’aimer entièrement, et accepter ses failles, et ses zones d’ombre.
J’adore ce que la gestalt m’a apporté, elle m’a apporté la vérité sur moi.